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La cote d'Emeraude, importante région horticole d'autrefois.
Jardinage à Saint-Malo :: Histoire de l'horticulure/maraichage locale :: Histoire de l'horticulure/maraichage locale
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La cote d'Emeraude, importante région horticole d'autrefois.
Affichette collée sur les cartons d'expédition
Ce qu'on appelle la cote d’Émeraude fut non seulement une grande région de production maraîchère avec ses champs de choux et de pommes de terre primeurs, mais elle fut aussi, du début du XXième siècle aux années 1980, une très importante région de production florale sous serre.
Au XIXième siècle il y avait comme partout en France de nombreuses petites exploitations maraichères aux environs proches de Saint-Malo, pour ravitailler en légumes mais aussi en fleurs la bourgeoisie aisée de la ville.
Mais c'est au début du XXième siècle que se développa vraiment la production florale sous serre.
Si la région par ses terres fertiles et son climat doux était favorable à ce type de culture, c'est surtout sous l'impulsion de la "Société de la grande Baronnie" fondée par des anglais en 1896 que tout démarra.
En effet, cette société implantée à la Montagne Saint-Joseph au lieu dit de la Grande Baronnie avait comme ambition de cultiver de la tomate pour l'expédier par voie maritime an Angleterre. Les fondateurs de cette société firent appel à des hommes de haut niveau de formation pour diriger l'exploitation. Rien de moins que des ingénieurs horticoles sortis de l'école d'Horticulture de Versailles. D'abord André Richon comme directeur et Paul Michel, comme chef de culture qui prendra la suite de Richon comme directeur quand celui-ci s'associa avec Jules Hermès, camarade de promotion à Versailles de Paul Michel. D'autres camarades ingénieurs horticoles vinrent aussi travailler plus ou moins longtemps à la "Grande Baronnie".
Anré Richon et Jules Hermès fondèrent donc un établissement à Saint-Ideuc et plus tard Paul Michel acheta la Flaudais à Saint-Servan pour y faire aussi de la culture florale.
Ces trois hommes, installés dans la région ont donné à la cote d’Émeraude une importance capitale en matière de culture florale, jusque dans les années 1980-1990. Je fus le dernier de la lignée à tenir le flambeau puisque j'ai arrêté l'exploitation en 2008.
Il faut aussi citer d'autres familles d’horticulteurs, implantées depuis plus longtemps localement qui ont aussi fait la renommée de cette région en tant que région horticole. : Monsieur Durand installé à la Montagne Saint-Joseph. Les frères Guillou installés près des Quatre pavillons à Saint-Servan. La famille Lefeuvre installée à Saint-Servan, puis à Saint-jouan, et d'autres exploitations plus petites et plus locales.
Je ferai le récit des premières années de cette histoire de l'horticulture pour me consacrer enfin à celle que je connais la mieux celle que j'ai connu par mon grand-père, mon père et moi-même.
J'encourage vivement ceux qui sont les descendants ou ceux qui ont connu ces familles et leurs exploitations (ouvriers, contremaitre...) à apporter leurs témoignages et participer ainsi à sortir de l'oubli une activité dont il ne reste plus rien aujourd'hui à part des souvenirs qui finiront par se perdre.
Ce qu'on appelle la cote d’Émeraude fut non seulement une grande région de production maraîchère avec ses champs de choux et de pommes de terre primeurs, mais elle fut aussi, du début du XXième siècle aux années 1980, une très importante région de production florale sous serre.
Au XIXième siècle il y avait comme partout en France de nombreuses petites exploitations maraichères aux environs proches de Saint-Malo, pour ravitailler en légumes mais aussi en fleurs la bourgeoisie aisée de la ville.
Mais c'est au début du XXième siècle que se développa vraiment la production florale sous serre.
Si la région par ses terres fertiles et son climat doux était favorable à ce type de culture, c'est surtout sous l'impulsion de la "Société de la grande Baronnie" fondée par des anglais en 1896 que tout démarra.
En effet, cette société implantée à la Montagne Saint-Joseph au lieu dit de la Grande Baronnie avait comme ambition de cultiver de la tomate pour l'expédier par voie maritime an Angleterre. Les fondateurs de cette société firent appel à des hommes de haut niveau de formation pour diriger l'exploitation. Rien de moins que des ingénieurs horticoles sortis de l'école d'Horticulture de Versailles. D'abord André Richon comme directeur et Paul Michel, comme chef de culture qui prendra la suite de Richon comme directeur quand celui-ci s'associa avec Jules Hermès, camarade de promotion à Versailles de Paul Michel. D'autres camarades ingénieurs horticoles vinrent aussi travailler plus ou moins longtemps à la "Grande Baronnie".
Anré Richon et Jules Hermès fondèrent donc un établissement à Saint-Ideuc et plus tard Paul Michel acheta la Flaudais à Saint-Servan pour y faire aussi de la culture florale.
Ces trois hommes, installés dans la région ont donné à la cote d’Émeraude une importance capitale en matière de culture florale, jusque dans les années 1980-1990. Je fus le dernier de la lignée à tenir le flambeau puisque j'ai arrêté l'exploitation en 2008.
Il faut aussi citer d'autres familles d’horticulteurs, implantées depuis plus longtemps localement qui ont aussi fait la renommée de cette région en tant que région horticole. : Monsieur Durand installé à la Montagne Saint-Joseph. Les frères Guillou installés près des Quatre pavillons à Saint-Servan. La famille Lefeuvre installée à Saint-Servan, puis à Saint-jouan, et d'autres exploitations plus petites et plus locales.
Je ferai le récit des premières années de cette histoire de l'horticulture pour me consacrer enfin à celle que je connais la mieux celle que j'ai connu par mon grand-père, mon père et moi-même.
J'encourage vivement ceux qui sont les descendants ou ceux qui ont connu ces familles et leurs exploitations (ouvriers, contremaitre...) à apporter leurs témoignages et participer ainsi à sortir de l'oubli une activité dont il ne reste plus rien aujourd'hui à part des souvenirs qui finiront par se perdre.
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